« L’identification n’est que la porte d’entrée du naturalisme et j’ai le sentiment d’être resté sur le seuil. Toute ma vie, j’ai fait des listes. J’ai identifié, oiseaux après oiseaux, par centaines, par milliers, apprenant au passage quelques faits sur leur biologie. Mais que sais-je vraiment de la vie des animaux que j’observe, au-delà de
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La saison de la vodka
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Sur le seuil
« L’identification n’est que la porte d’entrée du naturalisme et j’ai le sentiment d’être resté sur le seuil. Toute ma vie, j’ai fait des listes. J’ai identifié, oiseaux après oiseaux, par centaines, par milliers, apprenant au passage quelques faits sur leur biologie. Mais que sais-je vraiment de la vie des animaux que j’observe, au-delà de
Structuré par le terrain
En début d’année, j’ai fait un petit tour le long de certains lacs côtiers réputés pour leur avifaune. La mer d’un côté, et de l’agriculture intensive de l’autre. Le temps ne faisait que rajouter à cette austérité, avec un plafond de nuages bas et un puissant vent de sud glacé et incessant. Peu de choses
Dans le coin de l’œil
Il y a une part d’instinct dans certaines observations. J’ai passé la journée à chercher. A l’œil nu, aux jumelles, j’épluche les angles de ces tourbières rocailleuses. Aucun animal ne semble vivre ici mais il sont pourtant là. Quelques traces, quelques laissées. Et puis, c’est si vaste et paisible. Je ne peux pas imaginer que